Le bonheur en dépit du cancer | Sophie Lapierre

« C’est vraiment une méchante maladie, hein papa, le cancer. » – Julien

« Apprendre à l’âge de 34 ans que l’on n’a plus qu’une espérance de vie de 3 à 4 ans n’est pas une chose facile, d’autant plus que je venais de mettre au monde le plus beau petit bébé. »

– Sophie

Sophie Lapierre est décédée le 19 septembre 2004 d’un cancer du sein métastatique. Une semaine plus tôt, elle avait mis le point final au livre que vous avez sous les yeux.
Ce dernier raconte son aventure et son expérience à travers la maladie, la maternité, le dédale des hôpitaux, mais offre également une analyse originale du système de santé publique et des outils précieux pour les personnes malades et leurs proches, ou pour tout individu en quête de bonheur.

Cette histoire montre qu’on peut être heureux même en présence d’une terrible maladie sans guérison possible. Le bonheur est bien souvent un choix, rarement un fait.

Biographie :

Sophie Lapierre est née en 1965. Elle était, jusqu’à sa mort en 2004, Professeure au Département de mathématiques et de génie industriel de l’École Polytechnique de Montréal. Elle détenait un PhD du Georgia Institute of Technology et a publié de nombreux articles scientifiques. Sa recherche portait sur l’organisation des services de santé. En 2000, la voici parachutée de l’autre côté de la barrière. Jeune maman qui doit commencer la chimiothérapie dix jours après un accouchement provoqué, elle entame un combat pour obtenir les meilleurs soins tout en menant une vie normale. Pendant les quatre années de sa maladie, elle a écrit ce livre qui, tout en relatant son expérience au travers de la maladie, de la maternité, du dédale des hôpitaux, offre une analyse originale du système de santé public et des outils précieux pour les personnes malades, et leurs proches.

Stéphane Pallage est né en 1968. Professeur au département des sciences économiques de l’Université du Québec à Montréal dès 1995 et doyen de l’École des sciences de la gestion de 2013 à 2017, il détient un PhD de la Carnegie Mellon University. Ses recherches portent sur les aspects sociaux des politiques de développement. Il est le mari de Sophie Lapierre et le père de Julien Pallage. Au moment de la parution de ce livre, il est le recteur de l’Université du Luxembourg.